Le Vaginisme est un trouble sexuel assez complexe, dont la résolution nécessite un sérieux travail sur plein de volets: psychiques et physiques ...
3. Croire qu'on peut guérir très vite:
En tant que femme "vaginique" qui cherche la libération, on commet pleins d'erreurs, qui risquent de retarder le processus de guérison, ou d'induire des complications post-rétablissements.
Pour ces raisons, il faut toujours rester vigilante, et apprendre à diriger les événements afin qu'on atteigne la guérison et qu'on s'en sort à tout jamais, sans complications.
Je cite ci-dessous, les 09 choses qu'il ne faut éviter de faire le maximum, quand on souffre de vaginisme:
1. Attendre que le vaginisme part de lui même, avec le temps:
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Le vaginisme est un trouble sexuel dont les origines remontent aux fausses croyances gravées dans le psychisme de la petite fille qu'on était, et pour s'en débarrasser, il est capital de ne pas s''arrêter et croire les gens qui te disent " Faut juste que tu te détendes!" Le problème réside ici en effet, Il faut apprendre à se détendre, et cet apprentissage est normalement assuré par des professionnels de santé formés pour traiter le vaginisme.
La solution est là, il faut juste oser faire le premier pas!
La solution est là, il faut juste oser faire le premier pas!
Lisez mon article sur ma première consultation de sexothérapie, grâce à elle, un grand changement positif a commencé dans ma vie sexuelle : Comment se déroule une consultation de sexothérapie.
Du coup, vouloir faire les choses de façon aléatoire (hypnose par ci, kinésithérapie par là) peut bien aider, mais ça risque de nous faire perdre, on revient alors au premier point qui est de chercher un professionnel de santé, qui pourra vous enlever ce poids, et saura bien vous orienter, et surtout vous traiter!
2. Laisser les choses au hasard:
Une guérison c'est un véritable plan: et qui dit plan, dit un programme bien tissé, bien structuré, et surtout progressif!Du coup, vouloir faire les choses de façon aléatoire (hypnose par ci, kinésithérapie par là) peut bien aider, mais ça risque de nous faire perdre, on revient alors au premier point qui est de chercher un professionnel de santé, qui pourra vous enlever ce poids, et saura bien vous orienter, et surtout vous traiter!
A titre d'exemple, Voici le programme que j'ai suivi chez un sexothérapeute et qui m'a beaucoup aidé: Les séances de sexothérapie pour guérir le vaginisme.
3. Croire qu'on peut guérir très vite:
On n'est pas dans une course contre le temps, car si on commence à le faire, on sera les perdantes.
La cause du vaginisme change d'une femme à l'autre, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle est lié à un événement qu'on aurait vécu lors du jeune âge, et qui a grandi et proliféré au fil du temps comme une lierre; Par conséquent, vouloir s'en débarrasser en un temps record pourra induire un effet opposé lié à la déception et à l'amplification de l'impression d'échec.
Ce que j'essaie de dire, c'est qu'il faut y aller mollo, il faut faire les choses comme ils se doivent, le corps va à 1000% réagir et se libérer de ce trouble, mais à son rythme!
4. Ne pas en profiter pour de l'introspection:
J'ai lu quelque part que le vagin est une seconde bouche, s'il se ferme, c'est sur plein de non-dits.
Le vaginisme pourrait guérir non seulement par la prise de conscience de sa présence, mais aussi par la destruction massive des fausses idées qu'on a pu développer dès l'enfance, en se basant sur ce que les autres nous ont appris.
L'introspection, et le farfouillage dans l'ancien passé de chacune peut bien révéler plein d'éléments clés et surtout psychologiques qui puissent expliquer ce refus involontaire de pénétration, cette fermeture de la seconde bouche qui parle le langage du subconscient, tel un refus de l'autorité masculine ou de la soumission, tel un tas de complexes liés à une très mauvaise relation avec le premier homme dans la vie de chaque petite fille qui est le père...Etc.
C'est d'ailleurs ce que j'avais appris lors des quelques séances de papotage avec une psychanalyste, des séances qui m'ont fait cogiter sur pleins d'événements d'enfance, et qui puissent être absurdement lié au refus "involontaire" de la pénétration.
J'en parlerai dans un prochain article ( du papotage avec la psychanalyste), tellement c'était intéressant et suscitait beaucoup de réflexion de ma part.
5. Vouloir guérir pour le partenaire et pas pour soi:
Savez-vous que la femme possède plus de terminaisons nerveuse dans son clitoris que l'homme sur son pénis; donc beaucoup plus de sensations?
Savez vous qu'il y'a des études qui disent que l'orgasme féminin est plus puissant que celui de l'homme?
Savez vous que - nous les femmes- on est la seule espèce humaine qui possèdent un organe destiné seulement pour le plaisir charnel; qui est le majestueux clitoris?
Vous arrivez à comprendre que si on fait un effort pour guérir, c'est bien entendu pour bien prendre son pied aussi!
On est aussi concerné par l'histoire du plaisir!
6. Continuer à glorifier l'hymen ( On sait toutes ce que ça a donné):
On a malheureusement laisser quelqu'un d'autre nous renseigner sur un organe qu'on porte en nous, dans nos corps tout le temps, car on n'avait pas la curiosité de découvrir nous même nos corps!
Pendant mon parcours de guérison, j'ai appris que tout ce que je connaissais sur l'hymen et le vagin étaient des salades, et c'est très malheureux!
Ne pas faire du vélo, ne pas faire de la gymnastique, et pleins d'autres conneries qu'on m'a inséré dans le cerveau, afin de garder mon hymen intact; Résultats: quand j'ai décidé de le perdre, j'ai galéré comme pas possible.
L'idée c'est qu'il faut arrêter de vouloir le garder " inconsciemment", soyez prête à la perdre, pour pouvoir découvrir un monde meilleur!
7. Persister à croire que "la masturbation, c'est mauvais"
Si tu ne veux pas te faire l'amour toi même, pourquoi quelqu'un d'autre voudra le faire?! https://amzn.to/3daQXHD
C'était une réplique que j'ai entendu dans un film américain: "The Ugly Truth", et qui m'a fait bien marrer!
La masturbation est un moyen pour découvrir une partie très importante du corps féminin, c'est un moyen aussi de s'ouvrir sur la sexualité, et avoir une idée sur ce qui pourra nous faire du bien et ce qu'on aime pas; Un savoir qu'on devra transmettre au partenaire, car un partenaire n'est pas formé de façon instinctif à faire une femme grimper les rideaux, sans une minimale orientation de sa part!
8. Croire que la sexualité se résume à la pénétration vaginale:
La pénétration vaginale est une partie minime de la sexualité.
Une bonne partie de jambe en l'air ne se résume pas à ça; C'es vrai que les hommes ressentent une certaine frustration en l'absence de pénétration, mai sen attendant la libération et la guérison, y'a pleins, mais vraiment pleins de choses à faire pour se faire plaisir mutuellement, se découvrir les corps et les préférences, s'exprimer la passion et le désir, même en restant à la "surface".
Des fois la solution c'est en arrêtant de se forcer, de chercher des alternatives et essayer de faire les choses autrement!
Un sujet que je vais aborder en détails, dans un prochain article.
9. Croire qu'on est la seule à endurer cela:
Au début de ma souffrance, je croyais être seule à avoir ce problème, j'ai commencé à croire que j'étais bizarre.
Je lisais des articles sur internet, dans l'espoir de trouver des réelles statistiques sur l'incidence de ce trouble, mais aucune n'a répondu à mes attentes.
J'ai découvert par la suite les réseaux sociaux, et là c'était la révélation: des centaines de femmes qui en souffrent et partout dans le monde, d'ethnies, de nationalités et de traditions diverses, mais décrivent toutes la même souffrance!
Là j'ai compris que c'est très fréquent, c'est juste qu'on en parle pas!
Il faut dire que ça aide trop d'échanger dans ces groupes et s'y exprimer.
Si vous avez des questions ou des remarques, laissez les sur ce blog, je suis tout ouïe!
Et vivement la libération!








