• Accueil
  • A Propos
  • Articles
    • Stories
    • Astuces
    • Questions/Réponses
  • Hygiène
  • Schémas pour débuter
Fourni par Blogger.
facebook twitter instagram pinterest bloglovin Email

Vaginisme, le parcours de guérison!

Le Vaginisme est un trouble sexuel assez complexe, dont la résolution nécessite un sérieux travail sur plein de volets: psychiques et physiques ...
En tant que femme "vaginique" qui cherche la libération, on commet pleins d'erreurs, qui risquent de retarder le processus de guérison, ou d'induire des complications post-rétablissements.
Pour ces raisons, il faut toujours rester vigilante, et apprendre à diriger les événements afin qu'on atteigne la guérison et qu'on s'en sort à tout jamais, sans complications.



Je cite  ci-dessous, les 09 choses qu'il ne faut éviter de faire le maximum, quand on souffre de vaginisme:

1. Attendre que le vaginisme part de lui même, avec le temps:

Prime Bounty Spotlight: Top movies and TV shows with Prime Video

Le vaginisme est un trouble sexuel dont les origines remontent aux fausses croyances gravées dans le psychisme de la petite fille qu'on était, et pour s'en débarrasser, il est capital de ne pas s''arrêter et croire les gens qui te disent " Faut juste que tu te détendes!" Le problème réside ici en effet, Il faut apprendre à se détendre, et cet apprentissage est normalement assuré par des professionnels de santé formés pour traiter le vaginisme.
La solution est là, il faut juste oser faire le premier pas!


Lisez mon article sur ma première consultation de sexothérapie, grâce à elle, un grand changement positif a commencé dans ma vie sexuelle : Comment se déroule une consultation de sexothérapie.

2. Laisser les choses au hasard:

Une guérison c'est un véritable plan: et qui dit plan, dit un programme bien tissé, bien structuré, et surtout progressif!
Du coup, vouloir faire les choses de façon aléatoire (hypnose par ci, kinésithérapie par là) peut bien aider, mais ça risque de nous faire perdre, on revient alors au premier point qui est de chercher un professionnel de santé, qui pourra vous enlever ce poids, et saura bien vous orienter, et surtout vous traiter!
A titre d'exemple, Voici  le programme que j'ai suivi chez un sexothérapeute et qui m'a beaucoup aidé: Les séances de sexothérapie pour guérir le vaginisme.

3. Croire qu'on peut guérir très vite:

On n'est pas dans une course contre le temps, car si on commence à le faire, on sera les perdantes.
La cause du vaginisme change d'une femme à l'autre, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle est lié à un événement qu'on aurait vécu lors du jeune âge, et qui a grandi et proliféré au fil du temps comme une lierre; Par conséquent, vouloir s'en débarrasser en un temps record pourra induire un effet opposé lié à la déception et à l'amplification de l'impression d'échec.
Ce que j'essaie de dire, c'est qu'il faut y aller mollo, il faut faire les choses comme ils se doivent, le corps va à 1000% réagir et se libérer de ce trouble, mais à son rythme!

4. Ne pas en profiter pour  de l'introspection:
  
J'ai lu quelque part que le vagin est une seconde bouche, s'il se ferme, c'est sur plein de non-dits.
Le vaginisme pourrait guérir non seulement par la prise de conscience de sa présence, mais aussi par la destruction massive des fausses idées qu'on a pu développer dès l'enfance, en se basant sur ce que les autres nous ont appris.
L'introspection, et le farfouillage dans l'ancien passé de chacune peut bien révéler plein d'éléments clés et surtout psychologiques qui puissent expliquer ce refus involontaire de pénétration, cette fermeture de la seconde bouche qui parle le langage du subconscient, tel un refus de l'autorité masculine ou de la soumission, tel un tas de complexes liés à une très mauvaise relation avec le premier homme dans la vie de chaque petite fille qui est le père...Etc.
C'est d'ailleurs ce que j'avais appris lors des quelques séances de papotage avec une psychanalyste, des séances qui m'ont fait cogiter sur pleins d'événements d'enfance, et qui puissent être absurdement lié au refus "involontaire" de la pénétration. 
J'en parlerai dans un prochain article ( du papotage avec la psychanalyste), tellement c'était intéressant et suscitait beaucoup de réflexion de ma part.


5. Vouloir guérir pour le partenaire et pas pour soi:

Savez-vous que la femme possède plus de terminaisons nerveuse dans son clitoris que l'homme sur son pénis; donc beaucoup plus de sensations?
Savez vous qu'il y'a des études qui disent que l'orgasme féminin est plus puissant que celui de l'homme?
Savez vous que - nous les femmes- on est la seule espèce humaine qui possèdent un organe destiné seulement pour le plaisir charnel; qui est le majestueux clitoris? 
Vous arrivez à comprendre que si on fait un effort pour guérir, c'est bien entendu pour bien prendre son pied aussi!
On est aussi concerné par l'histoire du plaisir!

6. Continuer à glorifier l'hymen ( On sait toutes ce que ça a donné):

On a malheureusement laisser quelqu'un d'autre nous renseigner sur un organe qu'on porte en nous, dans nos corps tout le temps, car on n'avait pas la curiosité de découvrir nous même nos corps!
Pendant mon parcours de guérison, j'ai appris que tout ce que je connaissais sur l'hymen et le vagin étaient des salades, et c'est très malheureux!
Ne pas faire du vélo, ne pas faire de la gymnastique, et pleins d'autres conneries qu'on m'a inséré dans le cerveau, afin de garder mon hymen intact; Résultats: quand j'ai décidé de le perdre, j'ai galéré comme pas possible.
L'idée c'est qu'il faut arrêter de vouloir le garder " inconsciemment", soyez prête à la perdre, pour pouvoir découvrir un monde meilleur! 


7. Persister à croire que "la masturbation, c'est mauvais"

Si tu ne veux pas te faire l'amour toi même, pourquoi quelqu'un d'autre voudra le faire?!  https://amzn.to/3daQXHD
C'était une réplique que j'ai entendu dans un film américain: "The Ugly Truth", et qui m'a fait bien marrer!
La masturbation est un moyen pour découvrir une partie très importante du corps féminin, c'est un moyen aussi de s'ouvrir sur la sexualité, et avoir une idée sur ce qui pourra nous faire du bien et ce qu'on aime pas; Un savoir qu'on devra transmettre au partenaire, car un partenaire n'est pas formé de façon instinctif à faire une femme grimper les rideaux, sans une minimale orientation de sa part!

8. Croire que la sexualité se résume à la pénétration vaginale:

La pénétration vaginale est une partie minime de la sexualité. 
Une bonne partie de jambe en l'air ne se résume pas à ça; C'es vrai que les hommes ressentent une certaine frustration en l'absence de pénétration, mai sen attendant la libération et la guérison, y'a pleins, mais vraiment pleins de choses à faire pour se faire plaisir mutuellement, se découvrir les corps et les préférences, s'exprimer la passion et le désir, même en restant à la "surface".
Des fois la solution c'est en arrêtant de se forcer, de chercher des alternatives et essayer de faire les choses autrement!
Un sujet que je vais aborder en détails, dans un prochain article.


9. Croire qu'on est la seule à endurer cela:

Au début de ma souffrance, je croyais être seule à avoir ce problème, j'ai commencé à croire que j'étais bizarre.
Je lisais des articles sur internet, dans l'espoir de trouver des réelles statistiques sur l'incidence de ce trouble, mais aucune n'a répondu à mes attentes.
J'ai découvert par la suite les réseaux sociaux, et là c'était la révélation: des centaines de femmes qui en souffrent et partout dans le monde, d'ethnies, de nationalités et de traditions diverses, mais décrivent toutes la même souffrance!
Là j'ai compris que c'est très fréquent, c'est juste qu'on en parle pas!
Il faut dire que ça aide trop d'échanger dans ces groupes et s'y exprimer.

Si vous avez des questions ou des remarques, laissez les sur ce blog, je suis tout ouïe!

Et vivement la libération!

 






Share
Tweet
Pin
Share
No commentaires
Et si on essaie de faire les choses de façon scientifique et méthodique, afin d'entamer un processus de guérison sûr et fructueux.



                   REGARDEZ AUSSI: Exercice N°1 pour guérir du vaginisme.


Aimez ma page Facebook pour lire plus d'articles 

Voici un schéma assez scientifique qui m'a aidé énormément pour progresser avec les dilatateurs, un schéma que j'aurais bien aimé trouvé sur internet quand j'étais tellement perdue et en total désespoir; 

Ce "tactique" est assez personnifié, car il est le produit de mon propre apprentissage, et des outils thérapeutiques auxquels j'ai eu accès pendant mon processus de guérison;

En suivant ces étapes, j'ai enfin réussi à passer au véritable challenge, qui est de tenter la pénétration avec mon conjoint.


Schéma méthodique d'exercices avec dilatateurs pour guérir en un temps record.

NB: Les professionnels de santé insistent sur la nécessité  d'arrêter toute tentative de pénétration, pendant le processus thérapeutique, le reste est autorisé. 
  1. S'isoler dans ma chambre à coucher.
  2. Se mettre en position d'exercices: Découvrir ici.
  3. Mettre de la bonne musique (Ethnique, Kizomba, Slow, Yoga...) un truc à votre goût qui vous aide à vous relâcher (Optionnel).
  4. Profiter du silence, et du calme qui vous entoure, si la musique n'est pas votre truc.
  5. Se focaliser les idées sur un bon souvenir d'enfance, qui vous a fait palpiter le coeur de joie, à condition d'invoquer le même pendant touts votre parcours de guérison: c'est une méthode pour déconditionner le sub-conscient.
  6. Réaliser les trois séries d'exercices de respiration que j'ai expliqué en détails dans cet article, et résumé dans cette vidéo.
  7. Réaliser les étapes sus-décrites sur au moins 30 minutes.
  8. Préparer le dilatateur, avec une bonne quantité de gel lubrifiant, de préférence à base d'eau. Lisez par l'occasion: comment choisir le bon kit de dilatateurs?!
  9. S'écarter les cuisses le maximum possible.
  10. Mettre un coussin au dessus du bassin (Optionnel), ça aide à relâcher les muscles du plancher pelvien.
  11. Mettre le lubrifiant au niveau de la paume de la main, passer une quantité sur l'ensemble du dilatateur, et le reste au niveau de la vulve.
  12. OSEZ VOUS TOUCHER: VOTRE VAGIN NE MORD PAS!! (Cliquez-ici)
  13. Réaliser la première partie de la série III des exercices de respiration: Cliquez ici pour découvrir.
  14. Se dire et se répéter jusqu'à ce que le cerveau apprend et approuve :" je ne me fais pas du mal, je franchis le pas pour découvrir des nouveaux horizons pour mon bien et le bien de mon couple"!
  15. Introduire le dilatateur, petit à petit, doucement, toujours en poussant sur le périné, et à chaque blocage, on serre et on relâche l'anus, ça permet de contrôler les muscles périnéaux, et surtout les relâcher.
  16. Quand le dilatateur est entièrement introduit, on patiente, on ne fait pas de geste, on le garde à l'intérieur, tout en essayant de mémoriser la voie que ça a pris, les mouvements qu'on a du faire pour orienter le dilatateur, et les sensations que ça provoque.
  17. Faire des petits mouvements par le dilatateurs pour appuyer sur les parois latérales, la paroi antérieure et postérieure.
  18. Si on est à l'aise: Essayer de faire des mouvements de va et vient ( en pensant à la verge de votre conjoint), passant d'un rythme léger au rythme qu'on pourra supporter.
  19. Tenter de faire sortir entièrement le dilatateur et le ré-entrer, afin d'apprendre le "chemin".
  20. Quand on a plus de mal, ni d'irritation ou de sensation désagréable avec le dilatateur, on est prêt à passer au suivant.
  21. Toujours: commencer la séance par le dernier dilatateur qu'on a pu introduire: si je veux m'exercer avec le D3, j'introduis le D2 avant, et ainsi de suite. (Lisez aussi cet article).
  22. Mon astuce pour retenir que mon vagin n'a plus de mal avec le calibre du dilatateur: pendant l'exercice en enlevant ma main du dilatateur, il glisse naturellement à l'extérieur du vagin, ça n'arrive que quand mon périné est bien relâché.
  23. Aller jusqu'au bout, rien n'est impossible, le vagin prend n'importe quel forme, ce qu'on fait n'est pas pour le dilater, mais pour l'explorer, comme on pourra faire avec une terre vierge inconnue: on ira doucement avec prudence,  mais aussi avec passion et patience.
N'oubliez pas de vous abonner à mon blog, pour m'encourager à écrire plus d'articles utiles 
Share
Tweet
Pin
Share
No commentaires
Aujourd'hui, je vais parler de la méthode qui m'a permis de passer du D2 à D5 en une semaine (D5 de Vagiwell étant le plus gros dilatateur  faisant 28/30 mm diamètre (A et B) et 177 mm de longueur...).
Quand j'ai acheté pour la première fois mon kit de dilatateur, je n'étais pas très sûre de vouloir essayer de mettre ces trucs dans mon intimité, en même temps je ne voulais pas rester dans la passivité, je voulais sentir que je prends les choses en main, et que j'essaie au moins.
L'introduction du premier dilatateur (le plus petit) était pour moi une révélation: J'ai compris que c'est pas la mort, finalement, et SURTOUT que "

Ç

A PASSE ".
Cliquez ici pour lire: Comment j'ai réussi à introduire le premier dilatateur dès la première tentative.

Si vous trouvez mon contenu intéressant: Abonnez-vous à mon blog pour recevoir tous mes articles.
 
Après l'introduction du premier et du deuxième dilatateur, ma confiance en moi a augmenté d'une manière spectaculaire; ce qui m'a aidé est principalement:

  •  "L'auto-encouragement" à la place de l'auto-sabotage: 
Plus je me convins que je peux, plus ça marche, et plus je choisis de rester dans ma zone de confort, par peur de découvrir quelque chose de nouveau, plus je régresse, et je reste juste à ma place.
  • La communication avec le conjoint: 
Au début j'avais un certain inconfort de parler de ça avec mon mari, ou de me plaider coupable, ou responsable de ce qui nous arrive, mais avec le temps, j'ai appris d'en parler, et d'arrêter de me considérer coupable ou victime, j'ai appris d'exprimer ma peur à mon mari, et de lui préciser que j'ignore - moi non plus- ce qui me prends, d'exprimer mon désir envers mon chéri avec les moyens qu'on a, et vous n'imaginez pas le soulagement qu'on pourra ressentir après.
J'aimerais aussi noter, que je racontais à mon mari en détails tout ce qui passait dans mes consultations de sexothérapie: depuis la panique qui me dévorait à l'entrée du centre, jusqu'à la joie de l'accomplissement quand je réussis les objectifs de la séance.
On a du coup la compréhension de l'époux, donc, moins de pression et plus de support émotionnel, mais surtout concret.
  • L'implication du conjoint dans le processus de guérison:
Vous avez bien deviné les filles, vous n'êtes pas sensées chercher une solution toutes seules, un conjoint peut bien participer à vos exercices, cette implication a beaucoup d'avantages et de point positifs pour vous deux, allant de l'intimité que ça crée, et la solidification de cette liaison sacrée, aux effets très positifs sur la sexualisation et l'érotisation des exercices, ce qui rend ce parcours vers la guérison moins contraignant.

Tous ces éléments m'ont pu aider à oser essayer d'introduire le D3 toute seule, chez moi, différemment des deux premiers dilatateurs que j'ai introduit grâce à l'accompagnement de mon sexothérapeute, j'ai parlé de cette expérience ICI.

Il faudrait entamer les séances d'exercices comme suit:
  1. S'isoler dans sa chambre à coucher.
  2. Se mettre en position d'exercices: Découvrir ici.
  3. Mettre de la bonne musique (Ethnique, Kizomba, Slow, Yoga...) un truc à votre goût qui vous aide à vous relâcher (Optionnel).
  4. Profiter du silence, et du calme qui vous entoure, si la musique n'est pas votre truc.
  5. Se focaliser les idées sur un bon souvenir d'enfance, qui vous a fait palpiter le coeur de joie, à condition d'invoquer le même pendant touts votre parcours de guérison: c'est une méthode pour déconditionner le sub-conscient.
  6. Réaliser les trois séries d'exercices de respiration que j'ai expliqué en détails dans cet article.
  7. Réaliser les étapes sus-décrites sur au moins 30 minutes.
  8. Préparer le D3, avec une bonne quantité de gel lubrifiant, de préférence à base d'eau.
  9. S'écarter les cuisses le maximum possible.
  10. Mettre un coussin au dessus du bassin (Optionnel), ça aide à relâcher les muscles du plancher pelvien.
  11. Mettre le lubrifiant au niveau de la paume de la main, passer une quantité sur l'ensemble du dilatateur, et le reste au niveau de la vulve.
  12. OSEZ VOUS TOUCHER: VOTRE VAGIN NE MORD PAS!! (Cliquez ici
  13. Réaliser la première partie de la série III des exercices de respiration: Cliquez ici pour découvrir.
  14. Se dire et se répéter jusqu'à ce que le cerveau apprend et approuve :" je ne me fais pas du mal, je franchis le pas pour découvrir des nouveaux horizons pour mon bien et le bien de mon couple"!
  15. Introduire le dilatateur, petit à petit, doucement, toujours en poussant sur le périné, et à chaque blocage, on serre et on relâche l'anus, ça permet de contrôler les muscles périnéaux, et surtout les relâcher.
  16. Quand le dilatateur est entièrement introduit, on patiente, on ne fait pas de geste, on le garde à l'intérieur, tout en essayant de mémoriser la voie que ça a pris, les mouvements qu'on a du faire pour orienter le dilatateur, et les sensations que ça provoque.
  17. Faire des petits mouvements par le dilatateurs pour appuyer sur les parois latérales, la paroi antérieure et postérieure.
  18. Si on est à l'aise: Essayer de faire des mouvements de va et vient ( en pensant à la verge de votre conjoint), passant d'un rythme léger au rythme qu'on pourra supporter.
  19. Tenter de faire sortir entièrement le dilatateur et le ré-entrer, afin d'apprendre le "chemin".
  20. quand on a plus de mal, ni d'irritation ou de sensation désagréable avec le dilatateur, on est prêt à passer au suivant.
  21. Toujours: commencer la séance par le dernier dilatateur qu'on a pu introduire: si je veux m'exercer avec le D3, j'introduis le D2 avant, et ainsi de suite.
  22. Mon astuce pour retenir que mon vagin n'a plus de mal avec le calibre du dilatateur: pendant l'exercice en enlevant ma main du dilatateur, il glisse naturellement à l'extérieur du vagin, ça n'arrive que quand mon périné est bien relâché.
  23. Aller jusqu'au bout, rien n'est impossible, le vagin prend n'importe quel forme, ce qu'on fait n'est pas pour le dilater, mais pour l'explorer, comme ce qu'on pourrait faire avec une terre vierge inconnue: on ira doucement avec prudence,  mais aussi avec passion et patience.

Grâce à cette méthodologie, j'ai pu passer de D3 qui était relativement le plus facile de la série, à D4, puis à D5, et enfin le D6.
Certaines pourraient dire que c'est très rapide, mais personnellement j'assume, en franchissant ces étapes j'ai pu passé au véritable challenge qui est de tenter une première pénétration vaginale.


  • J'espère que mon article soit très clair et surtout utile.
 
  • N'oubliez pas de vous abonner à mon blog pour recevoir les notifications des nouveaux articles, et pour m'encourager à écrire des nouveaux articles.

  • Vous pouvez vous interagir ici en laissant des commentaires et des questions.
Share
Tweet
Pin
Share
No commentaires

Je reviens vers vous avec ce petit récapitulatif, où je vais détailler le déroulement de chacune des séances que j'ai fait chez un sexothérapeute gynécologue pour guérir du vaginisme.



Je dois mentionner que je n'ai pas pu faire toute les séances, car selon lui le programme comprend 10 séances, moi j'en ai fait 05 séances, que je peux me permettre de "fructueuses", car grâce aux techniques que j'ai appris pendant ces séances, j'ai fini par réussir ma toute première pénétration avec mon conjoint: On a enfin pu consommer notre mariage!

Sans tarder, je vais détailler les séances, une par une, dans l'espoir d'être la plus utile pour vous dans votre parcours de guerrière, que seule une femme ayant vécu ce cauchemar du vaginisme pourrait comprendre.

1- La première séance: 

J'ai déjà décrit la consultation ici (Comment se passe une consultation de vaginisme chez un sexologue? (Retour d'expérience)

  • Points forts: 
1- c'est la seule consultation où le sexothérapeute a donné plus de temps à la communication, et à l'écoute, il y'avait une sorte d'entretien au début, où il m'a parlé du recul de ses patientes vaginiques, celles qui ont pu consommées, et celles qui sont toujours en pleins parcours de guérison, et puis y'avait l'examen gynécologique qui m'a confirmé que j'avais un vaginisme, mais aussi aucune anomalie physique associée. 

2- Pour moi, c'était le véritable premier pas vers la guérison, je voulais guérir, mais j'avais besoin d'être orienté par un professionnel, et d'être accompagnée, et c'est ce que permet une consultation médicale.

2- La deuxième séance:

Elle comportait:

  • Une exploration échographique du plancher pelvien: permettant de chercher une hypertrophie des muscles périnéaux pouvant expliquer le symptôme, et donner une idée sur le pronostic .

Déroulement de l'examen: L'examen se fait sur la surface du périné, y'avait aucune introduction de la sonde en intra-vaginale, donc pas de panique. 

  • Une exploration fonctionnelle par débitmétrie urinaire: c'est un examen qui permet d'analyser la contractilité et la tonicité musculaire.

Déroulement de l'examen: Dès que j'ai entré au cabinet, l'aide soignante, m'a donné une bonne quantité d'eau, le but étant que ma vessie soit en réplétion complète avant d'enter en salle d'examen; La mesure se fait sur un matériel qui permet de calcul et le débit pendant la miction, c'est exactement ce qu'on fait quand on fait pipi, le médecin a quitté la salle après m'avoir expliqué ce que je devais faire, cependant Pipi a refusé de sortir, j'étais un peu stressée, il m'a fallu un peu de temps avant que je puisse le faire, c'était drôle quand même.

  • Le verdict de la séance prononcé par le sexologue: Mon vaginisme est léger et j'ai un très bon pronostic pour la guérison.
                    "J'étais très contente, et je suis sortie du cabinet pleine de motivation et d'espoir!!"
 3- La troisième séance:
C'était la séance où le médecin m'a appris 03 techniques de respiration, qu'il m'a demandé de bien mémoriser pour les faire chez moi aussi quotidienne.
Il m'a accompagné vers une salle différente des autres salles d'examens médicaux, sur un divan médical, j'ai enlevé tout ce que je portais en bas, je me suis allongée sur la table d'examen, avec une couverture étalée sur mon bassin et mes jambes, j'ai enlevée mes lunettes, le docteur est rentré, il m'a mis 03 électrodes sur le ventre, qui génèrent des faibles courants électriques destinés au fibres musculaires du périné, afin de les relâcher, ces flux électrices ont à peine perceptible, et ils augmentaient de "niveau" sur trois série d'exercices.
Après les électrodes, il m'a demandé de poser ma main droite sur mon ventre, et ma main gauche je l'ai allongée prés de mon corps (Attitude d'orgasme comme il l'a appelé). 
Il a demandé que:
- Je sois très relaxée, que j'oublie les soucis du travail et de la maison.
- Je me concentre sur un bon souvenir d'enfance où j'étais très heureuse, ce même souvenir je dois l'invoquer pour tout les exercices à venir.
- Je me focalise sur le silence dans la salle, et les petits bruits qui viennent de l'extérieur.
Puis j'ai commencé les 03 séries d'exercices pour la séance.
  • Série I: Inspiration profonde par le ventre, jusqu'à atteindre son maximum, puis expiration très très lente, et ceci pendant dix minutes.
  • Série II: Similaire à la première série, sauf que cette fois, entre inspiration et expiration; il faut retenir le souffle pendant 10 secondes, avant d'expirer. Le médecin a aussi augmenté le niveau du flux électrique des électrodes.
  • Série III: Similaire à la deuxième série, sauf que cette fois en plus de retenir le souffle entre inspiration et expiration, il faut faire un effort de poussée du périnée en bas, pendant 10 minutes. Il a encore augmenté le niveau du flux des électrodes, sans que ce soit gênant, c'était à peine perceptibles. La série III étant la série qui va permettre plus tard de tenter la pénétration.
A la fin de la séance, j'ai pris l'ordonnance du kit de dilatateurs Vagiwell et des gels lubrifiants à base d'eau, nécessaire un prochain usage pour les séances à venir.
Et voilà à ressemblait le kit Vagiwell, quand je l'ai acheté: 

4- La quatrième séance:
Cette consultation était très décisive pour moi dans mon parcours de guérison: C'est l'introduction du tout premier dilatateur 
La séance s'est déroulé d'abord, comme la troisième séance (Lire en haut), pour me préparer, et l'étape cruciale.
Le docteur m'a demandé ensuite de préparer moi même mon dilatateur avec le lubrifiant, et de le prendre par son extrémité, il m'a rassuré qu'il y'aurait pas de sang, et que ça va pas faire mal.
J'ai commencé à l'introduire tout en faisant la série I, en regardant ma panique et m'a désorientation, le docteur a du m'expliquer l'orientation de mon vagin pour que je puisse progresser sans peur (c'était un peu la honte: un homme qui n'a pas de vagin m'explique comment est le mien, que j'ai depuis ma naissance te je n'ai jamais essayé de connaitre).
Et TADAAA: J'ai réussi, après un petit moment; J'avais peur de le ressortir et ne pas pouvoir de le ré-entrer, et comme si le docteur lisait dans mes pensées: c'est ce qu'l m'a demandé de faire pour le prochain exercice: 
  1. Série I de respiration.
  2. Faire entrer et ressortir entièrement le 1er dilatateur de Vagiwell (Le bleu), le nombre de fois que je peux.
Points forts: 
  • Réussir l'introduction de D1 était un gros pas vers la guérison pour moi.
  • Mes idées sur l'hymen ont été révolutionnés par ce petit mouvement.
  • Mon Vagin est assez profond, y'avait vraiment de l'espace pour ce petit dilatateur.
  • Plus je suis relaxe, plus ça entre et sort facilement, plus je suis tendue et je laisse la peur me hanter, plus ça devient difficile.
  • Ma séance était un véritable succès, le médecin était très fière de moi, il m'a dit qu'il aimerait bien me voir en consultation dans peu temps pour suivi de grossesse: Ses paroles m'ont bien encouragé et m'ont chargé de motivation.
5- La cinquième séance: 
La préparation dans la fameuse salle était le même.
  • Volet de Respiration: 
Les trois séries décrites ci-dessous.
  • Volet  de Physiothérapie périnéale
      A. Série IV: Serrer et relâcher l'anus en série de 10, tout en faisant la série I de respiration
Selon le sexothérapeute: c'est une série qui permet de se relâcher d'une par pour tenter la pénétration, et de faire plaisir au partenaire, mais surtout d'atteindre l'orgasme, car comme complication du vaginisme il y'a les dyspareunie (douleurs pendant le sexe) et l'anorgasmie (Absence d'orgasmes). 
Le sexothérapeute voulait du coup travailler en même temps sur ces différences volets. 
      B. Introduction de D2 (le vert):
J'étais motivée après le succès avec le D1, du coup, j'étais impatiente d'introduire le D2 et sentir la progression dans mon parcours de guérison.
  1. C'était un peu plus difficile que le premier, mais faisable.
  2. L'introduction était facile.
  3. Les mouvements de va et vient étaient assez difficiles pour moi, c'était plus une sensation de gêne que de douleur.
  4. Pas de saignement, bien entendu.
  5. Le but des mouvements c'était de "déranger" les muscles du périné, responsables en premier lieu du vaginisme.
  6. il fallait que je "pense" à la verge de mon époux pendant l'exercice avec le dilatateur D2.
  7. L'exercice était à reproduire le nombre de fois que je veux chez moi.
"Encore un succès!", selon mon sexothérapeute, j'étais impatiente de renter chez moi et d'annoncer la bonne nouvelle à mon époux.
C'était malheureusement ma dernière séance, car il y'a eu des contraintes qui m'ont empêché de continuer chez le sexothérapeute (mais pas chez moi évidemment!).
LISEZ AUSSI: Comment j'ai réussi d'introduire les dilatateurs de plus grand calibre (de D3 à D5)!
J'avais appris pleins de techniques, et pleins de choses sur moi même, le travail sur des volets différents m'a semblé une bonne stratégie thérapeutique: Guérison du vaginisme et épanouissement sexuel aussi!
c'était tellement bénéfique que j'ai pu toute seule, passer de la femme qui ne laissait pas son mari s'approcher de son intimité, à la femme qui a eu le courage et la volonté et qui a réussi chez elle - toute seule- à introduire le reste des dilatateurs et à réussir sa première pénétration, comme femme entière.
J'espère que mon article vous apporté de l'aide.

Abonnez-vous à mon blog pour recevoir ma newsletter.
Aimez ma page Facebook, pour avoir accès à plus d'articles.
J'attends vos remarques, vos questions et vos encouragements, pour continuer à vous donner des clés qui m'ont aider à progresser dans mon parcours de guérison, et je vous souhaite toutes une bonne guérison.

Share
Tweet
Pin
Share
2 commentaires
Les kits de dilatateurs sont un outil primordial de guérison que tous les professionnels formés en vaginisme recommande.
La nomenclature peut bien être trompeuse; Un dilatateur n'est pas censé "dilater" un vagin, car le vagin est une cavité virtuelle très flexible capable d'épouser n''importe quelle forme qui est à l'intérieur, c'est une sorte de tunnel qui permet le passage de plein de trucs de tailles différentes: Un pénis, un Sex toy, ou encore un bébé ... Eh oui un bébé, qui est largement plus énorme que la verge d'un partenaire... ( J’enfonce pas des portes ouvertes, mais j'insiste sur un élément qui puisse bien faire un déclic dans la perception de la chose !)
Le dilatateur est juste un moyen qui permettra de découvrir son vagin, et non pas le dilater, car comme vous savez toutes, parmi les causes identifiées du vaginisme: une méconnaissance de son propre vagin, du coup un dilatateur ça permet de comprendre un peu, comment c'est à l'intérieur: le degré de sensibilité, le niveau de flexibilité, l'orientation du vagin, l'effet d'une bonne respiration abdominale sur la tonicité...etc, ce sont des éléments clé que je vais détailler plus en bas...
Le choix des dilatateurs dépendent de chaque femme.
Au Maroc, malheureusement, on a pas trop le choix: entre kit velvi en plastique et vagiwell en silicone médical, le choix pour moi était facile: Vagiwell bien entendu, quoique le prix est pratiquement le triple du prix de Kit velvi, mais bon, je cherchais dans mon kit des éléments  qui puissent me rassurer côté douleurs, et la texture du silicone médical m'a semblé largement bonne pour commencer.
Je dois noter aussi que certaines femmes n'achètent pas de kit, elles font leurs exercices en utilisant ce qu'elles ont : bougies, légumes ...etc partant du même principe que le kit : une série de diamètres augmentant progressivement, recouvrir avec un préservatif ou un gant propre, et bine entendu, une bonne quantité de lubrifiant, et tout est prêt!
Je vais parler un peu de mon expérience avec le kit Vagiwell.
C'est un kit dont j'ignorais qu'il est commercialisé au Maroc, jus'qu'à ce que j'ai fait ma première consultation chez un sexologue, je l'ai acheté de chez "Intima Médical" à 1500 Dh,en France par exemple, ça coûte moins ( dans les 100 Euros, je pense), mais du moment que je n'avais personne à le faire pour moi, et que je voulais faire vite, je l'ai acheté.
Le Kit comporte:
- 05 dilatateurs de couleurs différents:

  1. Bleu: c'est le plus petit, il fait 12 mm de diamètre sur le bout proximal (A) et et sur son bout distal (B) il fait 14 mm, avec une longueur de 122 mm. Comme vous avez compris on a pratiquement 02 diamètre sur le même dilatateur, le A c'est lui qui va entrer en premier, et le B, c'est quand on aura tout le dilatateur introduit totalement dans la cavité vaginale, la différence est minime, mais ça reste une idée de génie, car on va s'exercer 02 fois par le même dilatateur. 
  2. Vert: 16/18 mm de diamètre (A et B) et 135 mm de longueur.
  3. Violet: 20/22 mm diamètre (A et B)  et 150 mm de longueur.
  4. Rose: 24/26 mm diamètre (A et B) et 163 mm de longueur.
  5. beige: 28/30 mm diamètre (A et B) et 177 mm de longueur.
- Un livret très pratique, qu'il faut lire impérativement, permettant de comprendre les indications u kit et la manière d'usage, avec quelques description d'exercices.
- Un échantillon de gel à base d'eau, c'est le meilleur lubrifiant que j'ai utilisé jusqu'à l'instant, il est super fluide et de très bon qualité.

L'introduction du bleu est le défit le plus dur - à mon avis- qu'une personne vaginique doit relever, car jus'qu'à lors, on jamais introduit quoique ce soit, et on ne sait pas ce qu'on va ressentir, et on a peur pour notre Hymen.

Ce que j'ai fais pour réussir la première introduction du dilatateur :
  • Première étape: 
Me relâcher un maximum, avant de tenter l'introduction, pour ceci j'ai utilisé la respiration abdominale pendant 30 min, allongée, yeux fermés, bouche entre-ouverte, j'inspirais un max avec mon ventre, je bloquais la respiration quelques seconde puis j'expirais lentement. Je me concentrais avec le silence qui m' entoure, et les petits bruits qui m'arrivaient à l'oreille de l'extérieur ( gazouillements d'oiseau, sons des voitures ...etc), mon sexologue m'a conseillé d'évoquer un bon souvenir d'enfance, et d'y songer pendant toute la durée de exercice, et de ne pas le changer pour tous les exercices et pour les tentatives de pénétration avec mon conjoint dans l'avenir! 
  • Deuxième étape:  
Après m'avoir senti très bien relâchée, voir une légère sensation de sommeil, je prends le dilatateur avec son bout externe ( celui va va rester à l’extérieur), j'y mets une bonne quantité de lubrifiant en étant très généreuse, et j'approche le bout du dilatateur vers l'orifice vaginal en étant légèrement dévié ver le haut, je prend mon temps tout en gardant mon rythme de respiration, et j'introduis mon dilatateur, je m’arrête à chaque fois je sens une gêne, jusqu'à l'introduction totale du dilatateur.
  • Troisième étape: (Dilatateur introduit)
  1. Je continue mon exercice de relaxation avec respiration ventrale lente
  2. Je latéralise mon dilatateur vers la paroi interne du vagin en 5 petits mouvements à droite, 5 à gauche, 5 en haut et 5 en bas, 
  3. Je fais un petit mouvement de tourne vis par le dilatateur.
  4. Si je me sens toujours à l'aise, je peux faire un petit mouvement de va et vient lent, si pas de douleur, je continue en augmentant légèrement le rythme.
  • Pendant toutes les étapes
Je serrais mon anus et je le relâchais, à chaque fois je sentais qu'il y'avait une gêne de mouvement du dilatateur, ça permet de contrôler les muscles du pelvis qui sont tendus.
J'ai répété ce même exercice le nombre de fois que je voulais, jusqu'à ce que je suis  devenue familiarisée avec ce calibre, et je suis passée au dilatateur suivant,  en suivant ce même schéma.

L'essentiel c'est la persévérance, il faut tenter, tenter et retenter, et jamais rester dans son petit coin à ne rien faire, surtout que ce trouble est vraiment guérissable.
J'espère que j'ai pus vous être utile.

Si vous avez des questions ou des remarques je serai ravie de les recevoir en commentaires et d'y répondre, et que la force soit avec nous toutes!




Share
Tweet
Pin
Share
No commentaires
L'introduction du premier dilatateur est le défit le plus dur - à mon avis- qu'une personne vaginique doit relever.
Ce qu'il savoir c'est que l'hymen ne va pas se rompre ni pas le premier, ni par le cinquième, ce qu'il va faire c'est de se distendre, car pour qu'il soir rompu, il faut une pénétration "brutale", hors ce n'est pas le cas dans un exercice.

Ce qu'il faut faire pour réussir la première introduction d'un dilatateur:
  • Première étape: 
Se relâcher un maximum, avec de tenter l'introduction, pour ceci essayez la respiration abdominale pendant 30 min, allongée, yeux fermés, bouche entre-ouverte, inspirez un max avec votre ventre, bloquez la respiration quelques seconde puis expirez lentement. Concentrez vous avec le silence qui vous entoure, et les petits bruits qui vous arrivent de l'extérieur ( gazouillements d'oiseau, sons des voitures ...etc), vous pouvez aussi évoquez un bon souvenir d'enfance, et y songer pendant toute la durée de exercice! 
  • Deuxième étape:  
Après m'avoir senti très bien relâchée, voir une légère sensation de sommeil, je prends le dilatateur avec son bout externe ( celui va va rester à l’extérieur), j'y mets une bonne quantité de lubrifiant en étant très généreuse, et j'approche le bout du dilatateur vers l'orifice vaginal en étant légèrement dévié ver le haut, je prend mon temps tout en gardant mon rythme de respiration, et j'introduis mon dilatateur, je m’arrête à chaque fois je sens une gêne, jusqu'à l'introduction totale du dilatateur.
  • Troisième étape: (Dilatateur introduit)
  1. Continuez votre exercice de relaxation avec respiration ventrale lente
  2. latéralisez mon dilatateur vers la paroi interne du vagin en 05 petits mouvements à droite, 05 à gauche, 05 en haut et 05 en bas, 
  3. Faites un petit mouvement de tourne vis par le dilatateur.
  4. Si vous vous sentez toujours à l'aise, faites un petit mouvement de va et vient lent, si pas de douleur, continuez en augmentant légèrement le rythme.
  5. Profitez de ce moment pour faire sortir le dilatateur entièrement et le ré-entrer, ça permet d'apprendre l'orientation de votre vagin.
  • Pendant toutes les étapes: 
Serrez mon anus et relâchez le, à chaque fois vous sentez qu'ils y'a une gêne de mouvement du dilatateur, ça permet de contrôler les muscles et de les relâcher.
On répète ce même exercice le nombre de fois qu'on veut, jusqu'à ce qu'on devient familiarisé avec ce calibre, et on passe au suivant, et on suivant ce même schéma.

Share
Tweet
Pin
Share
No commentaires
Depuis la découverte du trouble sexuel dont je souffre qui est le vaginisme, pleins de questions m'en traversé l'esprit.
"Je voulais prendre les choses en main, et chercher un moyen pour guérir, sauf que je ne savais pas par où commencer, ni où aller...".

Il faut dire aussi que j'avais du mal à demander de l'aide, je ne trouvais pas l'idée de parler à quelqu'un de ce qui se passe dans ma chambre à coucher une très bonne idée, et je ne voulais pas que l'étiquette de "femme vaginique" me poursuive.


D'ailleurs j'ai parlé de ça à une sœur et une amie, au début, quand j'étais perdue, et leurs réactions m'ont confirmé que c'est nul d'en parler à quelqu'un d'autre, qui n'a jamais connu ce que c'est le vaginisme, car leurs réponses sont toujours dans le sens que la femme vaginique ne fournit pas d'effort, et qu'implicitement, c'est du chichi : " faut être patiente, la douleur est passagère", " Il faut faire quelque chose, le mari risque d'aller voir ailleurs! ", et pleins d'autres saloperies qu'il ne faut surtout pas dire à une personne en détresse, qui ne souhaite que de l'écoute, la compréhension , de l'aide et de l'orientation ...

    
C'est pour ça, si j'ai un premier conseil à vous donner, c'est de très bien choisir les personnes à qui en parler, et ces personnes sont des personnels médicaux formés dans la question, ce sont eux, et eux seuls, qui sauront vous accompagner, répondre à vos questions, et vous proposer des stratégies thérapeutiques!
C'est pour ça j'ai décidé de parler des consultations de sexologie, pour celles qui hésitent toujours où qui n'ont pas encore eu l'idée de s'y lancer, car j'aurais aimé trouvé dans les premiers mois de ma souffrance, quelqu'un pour m'orienter vers ces consultations pour que je puisse au moins construire ma propre boussole, et comprendre ce qui m'arrive!
Ma première consultation était à 03 mois, après ma nuit de noce, c'était chez une femme gynécologue obstétricienne, non formée dans la prise en charge des troubles sexuels, un détail que j'ai loupé, car je croyais que tout gynécologue peut faire le suivi de ce genre de problème, mais à cette période j'avais juste besoin d'être rassurée, car j'étais anxieuse avec une peur énorme que ce problème soit organique, secondaire à une hymen plastique, épais ... Etc

 
La conduite à tenir qu'elle m'a proposé était tellement rigolote, sans aucune base scientifique, et aucune logique: Après m'avoir expliqué mon anatomie périnéale devant un miroir (Chose qui ne m'a rien rajouté, car j'ai déjà inspecté mes génitaux, bien avant que je ne me marie), elle m'a prescrit un somnifère pour soit disant me relâcher pendant l'acte sexuel, et une pommade anesthésiante (Emla que j'ai du la commander depuis l'Espagne, car pas disponible au Maroc.)
Son idée, c'est que je dois être relâchée par le somnifère et qu'en appliquant l’anesthésiant je vais cesser d’appréhender la douleur et que mon vagin et mon subconscient vont se dire: "c'est bon les gars, y'a l’anesthésiant du coup, on va rien sentir!"
Bien sur, y'a rien à rajouter, la débilité de cette stratégie s'explique d'elle même, mais quand le désespoir et le mauvais accompagnement sont là, on a pas trop le choix, j'ai acheté les produits qu'elle  a proposé, et dès que j'ai pris le somnifère, c'était le Coma, mon époux a refusé de me toucher alors que je suis dans cet état là, il m'a dit à la lettre qu'il n'a pas envie de coucher avec un cadavre.
Et il avait raison...
J'ai essayé d'appliquer l’anesthésiant, sans prendre le somnifère, mais c'était aussi voué à l'échec, car mon vagin a compris que j'essaie de l'arnaquer, et il a décidé de rester sur la défensive...
J'ai lâché l'affaire après quelques tentatives, et j'ai décidé de respirer un bon coup, avant de passer à l'étape suivante!
J'ai découvert par pur hasard que dans ma ville de résidence, il existe un centre de thérapie de couple, spécialisé dans ce genre de problème, c'était en parcourant les pages Facebook, l'idée que le médecin soit un homme m'a un peu gêné, mais y'avait pas beaucoup d'options, y'a un seul centre, à prendre où à laisser!


J'ai tout de suite appelé pour prendre un RDV, et j'y suis allée, la gorge serrée....
Je n'avais aucune idée sur ce qui va se passer, le design du cabinet et la décoration verdâtre, avec pleins de plantes étaient bien apaisantes, ça faisant penser à la fertilité et la reproduction, c'était à ça que je cogitais  la salle d'attente...
Le docteur était très bien accueillant, on a bien discuter, il essayait de cerner les points de difficulté que j'éprouve, il m'a expliqué qu'il faudrait beaucoup de patience, et que dans sa stratégie, il faudrait passer par 10 séances, et qu'à la fin il m'a promis, qu'on va pouvoir faire un examen gynécologique complet avec une échographie endo-vaginale, ça me transmet une énorme charge d'espoir!
On est passé par la suite à la salle d'examen, sur une table gynécologique, jambes écartés, en présence de son aide soignante, qui m'a préparé, il m'a montré mon hymen sur un écran et après il m'a demandé de tenir son petit doigt et d'essayer de l'introduire moi même, j'ai pas pu bien entendu et il n'a pas insisté.
On a programmé le RDV de la première séance, et puis je suis rentrée chez moi, pleins d'espoir, j'ai raconté tous les détails de la consultation à mon époux, qui était très encourageant (quoiqu'il a refusé de m'accompagner)! 
Dans les prochains articles, je vais essayer de détailler les différentes techniques que ce professionnel de santé a utilisé tout en les commentant.

                                  

Le but ce n'est  pas de raconter ma vie, mais plutôt  de partager le maximum d'informations de ce que j'ai vécu, et de répondre aux mêmes questions que je me suis moi même posée  lors de mon parcours de guérison, pour aider des femmes qui en ont besoin, car j'ai la conviction, que y'a pas mieux qu'une femme vaginique pour comprendre une femme vaginique!

Et que la force soit avec nous!




Share
Tweet
Pin
Share
No commentaires
Older Posts

Qui suis-je?


Femme marocaine, âgée de 31 ans, qui a eu le malheur de vivre pendant 1 an et 4 mois, avec ce trouble sexuel, appelé "vaginisme primaire", très répandu, mais restant en même temps un sujet tabou.

Par ce blog, j'aimerais partager toutes les astuces et les techniques que j'ai appris et développé,le long de ma propre et authentique expérience de Femme Vaginique, et les mettre à la disposition des femmes atteintes, afin de mettre fin à ce cauchemar

Suivez-nous!

  • facebook
  • twitter
  • instagram
  • Google+
  • pinterest
  • youtube

Sponsor

Nombre total de visites

Regardez Aussi:

Blog Archive

  • mai 2020 (11)
  • avril 2020 (2)

Amazon Music FREE Trial

Translate

Created with by ThemeXpose