Depuis que j'ai découvert que je sois atteinte de vaginisme, et que c'est très sérieux comme affection, j'essayais toujours de me projeter dans le futur, et m'imaginer enfin guérie, avec un "fonctionnement" normal de mes génitaux... Ça apaisait quelque part mon angoisse, puisque l'espoir et la conviction que la guérison est la suite logique sont toujours là.

   Mais cette projection dans le future, autant elle me soulageait l'esprit, autant elle créait chez moi une sorte d'impatience, c'est comme si je suis dans une course contre le temps, et que je dois impérativement le devancer...

  Et toute la paix que je ressens en m'imaginant enfin guérie s'évapore avec mon envie de guérir le plus vite possible!

  Cependant, il faudra toujours partir du principe que la guérison est une règle, on peut bien se permettre de mettre des objectifs, afin de pouvoir avancer, mettre un programme avec une date de début et une date de fin, sans pour autant se précipiter, ni se mettre de la pression, partant du principe qu'il ne faut jamais laisser l'évolution des choses aux hasards, ni laisser traîner le processus de guérison, il faut "AGIR", tout en gardant en tête que ça va bien prendre du temps, et que ce n'est aucunement un problème que ça prenne du temps!

Et du moment que le confinement est quelque part une grâce divine et une bénédiction du ciel en vers les femmes - comme moi- qui ne trouvaient pas du temps pour se concentrer avec ce trouble et lui chercher des solutions, le déconfinement pourrait bien être une date objectif pour la guérison, où la petite chenille va enfin quitter le cocon, et émerger en joli papillon flânant en toute liberté, vers des nouveaux horizons de bonheur, d’épanouissement, de productivité, et surtout de tolérance en vers soi!

     Soyez les plus belles heureuses, et les plus  heureuses!