Il s'agit d'une série de quatre épisodes qui traite le sujet du vaginisme à travers la vie de l’héroïne de la série "Esther Shapiro " ( rôle jouée par Shira Haas) une jeune fille de 19 ans, élevée dans une communauté juive extrémiste dans la pratique religieuse: Ce sont les Orthodox.

L'histoire se déroule à New York, dans un quartier qui abritent la communauté Orthodox américaine, où la jeune fille est mariée, et femme au foyer, comme elle est sensée être dans cette communauté, où l'éducation de la femme ne se fait que dans le sens de créer " des poules pondantes ", n'oubliez pas qu'après le holocauste, il y'a eu une perte très importante en nombre des juifs, ce qui obsèdent cette communauté, il faut compenser ces dégâts historiques...

Du coup il faut imaginer l'état d'une femme de cette communauté si elle a un problème gênant ce processus de reproduction: C'est la catastrophe ...

La jeune Esty est une fille différente, attirée par l'interdit depuis son enfance, elle a appris à jouer du piano, chose proscrite par la "religion" pour les femmes ...

La série se déroule sur deux volet : un volet du passé, présentant les traditions de fiançailles chez cette communauté, depuis le choix de la mariée, jusqu'à la rencontre des fiancées, dans la maison du prétendant, les premiers regard les premiers mots ... C'est une communauté qui encourage la chasteté...

On passe par la suite aux préparatifs du mariage, et là on a présenté une scène culte, de la fille qui ignorait ce que c'est une pénétration, une totale méconnaissance de l'anatomie génitale féminine, ne reconnaissant pas la présence de l'orifice vaginale, après avoir reçu l'information d'une dame la rendant visite chez elle pour l'informer sur ces obligations et devoirs d'épouse (Apparemment c'est une tradition Orthodox), la jeune fille se dirige vers les toilettes pour chercher la présence de cet orifice ...

La suite est devinable: une nuit de noce affreuse...Un mari impatient, avide aux sensations, voulant imposer son existence d'homme, cabale de copuler et de se procréer...

L'actrice a bien incarné le rôle pendant les ébats sexuels et les essais de pénétration, la peur, l'angoisse, la douleur morale et physique qui l'accompagne, une scène où toute la souffrance de la femme vaginique est symbolisée.

Peu importe la cause du vaginisme, la souffrance est la même, cette phobie a des origines très enracinées dans l'histoire de la femme atteinte, et chacune devrait chercher dans son histoire, farfouiller dans son bagage afin de les trouver.

Ce qui est positif dans la série, c'est déjà en parler, vu l'ignorance d'une grande majorité de personnes assez instruites de ce trouble, chose qui n'est pas nouvelle  au #Netflix, on en a déjà parlé dans la série #Sexeducation, chose qu'il faut encourager!